La question du financement des raffineries africaines était au cœur d’un panel organisé ce jeudi à la conférence de l’African Energy Week. Des responsables de raffineries et administrateurs d’institutions financières ont largement échangé sur la possibilité pour les raffineries de disposer de plus de financement pour leur développement.

Entre les raffineries et les institutions financières, c’est comme des sœurs siamoises. En effet, les banques et les institutions financières ont besoins de trouver des clients crédibles capables d’absorber les financements disponibles sur le marché international. Toutefois, le mode de fonctionnement des raffineries et et leur modèles économiques ne semblent pas offrir plus de garanties aux institutions financières pour financer leurs projets de développement. Selon le Secrétaire exécutif de l’association des raffineurs et distributeurs africains, les gouvernements africains devraient plus s’impliquer dans le financement des projet d’extension et de développement des raffineries africaines. Il ajoute que les questions des spécifications des produits pétroliers, la question de l’environnement ainsi que les garanties dont ont besoin les banques devraient être prise à bras le corps par les États pour accompagner les raffineries.

Pour les représentants des institutions financières, la frilosités des banques s’explique par l’absence de garanties